Michèle Audin
Mathématiques à Strasbourg-Clermont-Ferrand (1939-1944).
La difficile période de l'Occupation, au cours de laquelle l'université de Strasbourg était « repliée » à Clermont-Ferrand, fut aussi, pour les mathématiques, un moment très fécond. Parmi les acteurs de ce moment, Raymond Couty et Marguerite Denardou.
Charles Michel Marle
La géométrie symplectique : son origine, ses liens avec le calcul des variations et les sciences physiques.
J'ai rencontré Raymond Couty pour la première fois vers la fin des années 1960, alors que j'assistais aux cours d'André Lichnerowicz au Collège de France. Après avoir évoqué quelques souvenirs de cette heureuse époque, je parlerai de ce qui est devenu mon domaine de recherche principal, la géométrie symplectique.
J'en rappelerai l'origine (les travaux de Lagrange et Poisson sur la variation lente des paramètre orbitaux des planètes) et j'en présenterai les principaux concepts. Puis je parlerai de ses développenments actuels: géométrie de Poisson, groupoïdes symplectiques et de Poisson, topologie symplectique, applications en Mécanique et en Physique.
Rudolf Bkouche
Autour de la notion de connexion
Modification de programme : Rudolf Bkouche ne pourra être présent à Limoges ce jeudi 28 avril ; le texte de son intervention sera rendu disponible plus tard.
Joël Blot
Variétés différentielle à coins en dimension infinie
Anne Boyé
La réforme des « maths modernes » : un épisode singulier de l’histoire de l’enseignement des mathématiques ?
Nous esquisserons une histoire de cette réforme, fille de Bourbaki et de Piaget, destinée à « relever les défis du siècle ». Il s’agissait, selon ses promoteurs, d’une réforme des contenus, certes, mais aussi d’une profonde rénovation des méthodes : pédagogie active, ouverte, la moins dogmatique possible, selon Georges Walusinski.
« Les programmes de 1970 dévoilaient aux enseignants de maths un pays magnifique où tout n’était qu’ordre et beauté, luxe, calme … et volupté », ironisait Irneh Lierab dans un bulletin de l’APMEP de 1977, ajoutant que c’était peut-être « le pays où l ‘on n’arrive jamais ».
De fait, dès 1973, beaucoup des initiateurs de cette réforme, ou même l’APMEP qui l’avait soutenue, les IREM qui avaient été créés dans son sillage, étaient plus ou moins atterrés de ce qui se mettait en place, tel Gustave Choquet :
« Je suis effaré par ce que je constate dans l'enseignement à l'école primaire et dans le premier cycle du Secondaire. (…). Le résultat est tel que, sans une saine réaction de la base, je pense que la génération actuelle de nos écoles recevra une formation mathématique ne la préparant, ni à la recherche mathématique, ni à l'utilisation des mathématiques dans la technique ou les sciences expérimentales. »
Que s’était-il passé. ? Tout était-il si négatif ? Serait-il judicieux de tirer des leçons de cette histoire ?
Daniel Fredon
L’origine des IREM en général et de l’IREM de Limoges en particulier
Jean-Luc Millet, Jean-Paul et Marie-Madeleine Roumilhac
évoqueront leurs rencontres avec Raymond Couty : le professeur, l'époux de leur conseillère pédagogique et le directeur de l'IREM.
Fabrice Vandebrouck
Les IREM dans la stratégie (anti)mathématique
Jean-Pierre Borel
évoquera la création de la Faculté des Sciences de Limoges (actuellement Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Limoges).